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Quelles seraient les conséquences d'un Brexit - la sortie du Royaume Uni de l'UE ?

Le 23 juin, le peuple britannique votera pour un référendum sur le maintien ou non du pays au sein de l’Union Européenne (UE).

 

Le « Britain-Exit » ou « Brexit » oppose deux arguments :

 

  • La logique économique qui prouve qu’une sortie de l’UE serait négative.
  • Et la volonté des britanniques de renforcer leur souveraineté.

 

Les sondages les plus fiables montreraient une majorité de 7 points pour les partisans du maintien, à l’image du Premier Ministre David Cameron; une majorité qui reste fragile car dépendante de la participation des jeunes, plus favorables au maintien.

Cette situation est complexe pour les investisseurs étant donné le vaste champ des scénarios possibles.

 

Pour commencer, si les britanniques choisissent la voie du Brexit le 23 juin, le processus durera plusieurs années et engagera de nombreuses négociations avec l’UE quant aux modalités de sorties.

 

Quels seraient les changements à court et long terme ?

 

A court terme, il n’y aurait pas de conséquence immédiate quantifiable, seulement une augmentation de l’incertitude concernant l’activité britannique ce qui entrainerait une possible baisse de la livre allant jusque 20%.

Or, la sortie du marché unique impliquerait une augmentation des importations et exportations mais surtout une diminution de l’afflux des capitaux vers le Royaume-Uni. Cela aura pour effet d'augmenter le déficit courant du pays qui est déjà l’un des plus importants parmi les pays développés. La baisse de la livre viendrait donc palier ce manque de capitaux. De même, cette baisse devrait faire chuter l’investissement, accélérer l’inflation et ralentir la consommation du fait de l’augmentation des importations.

 

D’après les estimations du Trésor britannique, le PIB pourrait se contracter de 0,4% en rythme annualisé pendant quatre trimestres dans un scénario de Brexit où le choc reste contenu et de 2,0% si le choc est très violent.

 

A long terme, les restrictions prônées par les eurosceptiques concernant l’immigration, à l’image du nouveau maire de Londres Boris Johnson, entrainerait une baisse de la population active. Ceci produirait une baisse des investissements directs dont bénéficie le Royaume Uni aujourd’hui. Les estimations tablent sur un coût du PIB allant de 2,5% à 9% à horizon 2030. Enfin, l’augmentation de l’incertitude économique post Brexit pourrait amener une crise chez le parti Travailliste de David Cameron tout comme un nouveau référendum concernant l’indépendance de l’Irlande; les Irlandais étant majoritairement favorables au maintien.

 

 

Le scénario le plus probable reste donc la victoire du « maintien ». Cependant rien n’est jamais sûr. Il faudra donc continuer de suivre ce débat jusqu’au 23 juin

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